QUATRE SYMPHONIES POUR CORDES
Combien de fragments musicaux sont apparus dans la contemplation des mouvements de la Nature, tandis que je me sentais saisi par la cyclicité des jours, des saisons et des années. L’infini chromatisme du spectacle de la Nature n’a eu de cesse de m’inviter au lâcher-prise. En dépit des années et des espaces esthétiques qui séparent ces quatre oeuvres pour orchestre à cordes, je perçois une cohérence. Comme quatre vitraux d’un même sanctuaire que traverserait la Lumière changeante de saisons en saisons. Un quadriptyque animé par les nuances de couleurs, de dynamiques et d’harmonies à même de revenir aux sources anciennes du mot “symphonie” .